C'est fou ce que le temps passe vite ! Nous sommes déjà en 2011, alors que nos derniers articles remontent à juillet... Mais rassurez-vous, nous n'avons pas fait que nous occuper de notre nouveau chez-nous depuis. Entre le déballage des cartons (merci Typhaine !), l'aide à des amis pour poser leur clôture, nous avons aussi profité de nos vacances d'été pour voir du pays !

Je collectionne les canards... vivants ! (Trio de canards sur les abords de l'étang aux carpes de Fontainebleau)

Arras

Le Beffroi Nous avons profité de quelques jours chez les parents de Céline pour visiter (enfin) Arras. Et que serait Arras sans ses places et son beffroi, classé au patrimoine mondial de l'Unesco ! Nous avons donc pris notre courage à deux mains pour monter tout en haut du beffroi, ou presque : le dernier escalier accessible au public s'arrête au niveau de l'horloge, que nous avons eu l'honneur d'entendre carillonner pendant que nous étions là-haut !

Les Boves Après avoir visité les hauteurs du beffroi, salué les géants Colas et Jacqueline qui trônent dans le hall, nous descendons sous l'hôtel de ville, et même sous la place, à douze mètres de profondeur, pour visiter une ancienne carrière de craie : les Boves. L'exploitation de la craie du sol arrageois remonterait au Xème siècle. Ces importantes galeries servirent au fil de l'histoire de dépôt pour les denrées alimentaires, alimentant directement le marché sur la place au-dessus, de lieu de rassemblement pour les troupes alliées en 1917, d'abri lors des bombardements de 1944, pour être aujourd'hui un des sites touristiques les plus visités d'Arras.

La Carrière Wellington

Nous quittons le centre-ville d'Arras pour nous diriger vers une autre carrière de craie, récemment ouverte au public : la carrière Wellington. Tout comme les Boves, cette carrière servit de lieu de rassemblement des troupes alliées en prémices de la Bataille d'Arras de 1917. Un réseau de tunnel, creusé par les Néo-zélandais, permettait de relier les différentes carrières de la région d'Arras entre elles. La carrière Wellington, de part sa position à quelques mètres de la ligne de front, permit aux soldats de s'élancer vers les lignes allemandes, créant l'effet de surprise le 9 avril 1917. De nombreux vestiges ont été retrouvés (lits de camp, victuailles, inscription d'orientation sur les parois) et sont exposés au cours de la visite. Mais contrairement aux Boves, pas question de traîner ! Ici, c'est 2 min top-chrono dans chaque salle avant que la lumière s'éteigne, et si tu n'as pas compris ce que tu as entendu dans l'audio-guide, tant pis pour toi, le reste du groupe est déjà passé dans la salle suivante. Dommage, pour ce lieu de mémoire, que la visite ne soit pas aussi interactive que pour les Boves...

Reims

La Basilique Saint-Remi Nous avons également profité d'être dans le Nord-Pas-de-Calais pour faire un saut en Champagne-Ardennes, et plus précisément à Reims. Et oui, mariage oblige, il nous faut trouver du champagne ! Et pendant que nous faisions le tour des caves, nous en avons profité pour visiter la Basilique Saint-Remi. Construite en l'An mil, elle contient les reliques de l'évêque Saint-Remi, qui baptisa le premier roi des Francs, Clovis, après la bataille de Tolbiac. Elle est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fontainebleau

Le Château de Fontainebleau

Nous avons ensuite profité d'un séjour chez la mère de Flu, en Seine-et-Marne, pour visiter le château de Fontainebleau, ou plutôt les jardins du château. Même s'il accueillit de nombreux monarques, le château est surtout réputé pour avoir été la demeure favorite de François 1er. Ces divers corps de bâtiments se déploient au milieu de 4 cours principales : la cour d'Honneur, et son escalier en Fer-à-Cheval, la cour Ovale, la cour des Offices, et la magnifique cour de la Fontaine avec son étang aux carpes. En plus des cours, le domaine du château est entouré de trois jardins, dont le plus grand d'entre eux, le Grand Parterre, est une succession de bassins et fontaines qui se prolongent en un long canal, le tout sur 11 hectares. Flu préfère néanmoins, en souvenir de son enfance, le jardin de Diane, ancien jardin réservé à la Reine, avec sa célèbre fontaine des "chiens qui pissent".